Niveau d'étude
Bac +3
Composante
Lettres et langues
Description
Qu’entend-on par « bonne » et « mauvaise » lecture ? Qu’appelle-t-on un « grand lecteur » (ou dans les faits le plus souvent une grande lectrice) ? La lecture de mangas est-elle une lecture plus « libre » que la lecture de classiques ? Qu’est-ce qu’une communauté interprétative ? Comment et pourquoi les universitaires apprennent-ils à parler (aussi) des livres qu’ils n’ont pas lus ? Est-ce que la lecture est un « moment d’individuation » ou un « mode de socialisation » ? En s’appuyant sur des textes théoriques et des enquêtes sociologiques récentes, ce cours tentera de dresser un bref état des lieux des enjeux des pratiques de lecture contemporaines.
Bibliographie :
- Bayard, Pierre, Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?, Paris, éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2007.
- Chartier, Roger et Cavallo Guglielmo (dir.), Histoire de la lecture dans le monde occidental, Paris, éditions du Seuil, coll. « L’univers historique », 1997 (rééd. Points histoire 2001)
- Citton, Yves, Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ?, Paris, éditions Amsterdam, 2007.
- Detrez, Christine et Vanhée, Olivier, Les mangados : Lire des mangas à l’adolescence, Paris, éditions de la BPI/centre Georges Pompidou, 2012.
- Detrez, Christine, Sociologie de la culture, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 2014.
- Fish, Stanley, Quand lire c’est faire. L’autorité des communautés interprétatives, trad. E. Dobenesque, Paris, Les prairies ordinaires, coll. « Penser/croiser », 2007.
- Macé, Marielle, Façons de lire, manières d’être, Paris, Gallimard, coll. « Essais », 2011.
Objectifs
Inscrire l'analyse de la littérature dans son historicité contemporaine, et dans ses enjeux économiques et sociologiques.
Heures d'enseignement
- P-ProjPédagogie par projet18h
Pré-requis obligatoires
Aucun